
Décryptage et Théories
The World EP.Fin : Will
1er décembre 2023
Sortie : lune gibbeuse décroissante
Fleur de naissance : Tanaisie (la paix)
What does emotion mean to you ?
What does emotion mean to you ?
Nous voilà face aux premiers teasers de l’album à venir The World Ep. Fin : Will ! Comme nous n’en sommes qu’au début, cette page est sujette à des changements jusqu’à la version finale qui arrivera après le comeback.
Début de l’écriture : 2 novembre 2023
Estrella
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Amistad
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Historia
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Estrella 〰️ Amistad 〰️ Historia 〰️
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« Suis ta volonté. »
Ce que l’on peut dire sur ce titre, c’est que la volonté est une autre façon d’exprimer la liberté prônée par ATEEZ de part la définition même du mot. Celui-ci signifie le fait que l’on peut mener à terme des décisions rationnelles sans faiblesse et en surmontant les obstacles. Il s’agit d’une expression de ses propres valeurs qui permet de déterminer librement ses actes.
Cela conclut donc d’une belle façon la quête de ATEEZ dans l’era The World qui vise à offrir la possibilité à tout à chacun, au milieu d’une société tyrannique, d’exprimer sa liberté à travers une volonté qui n’existe plus à cause du contrôle tentaculaire du Gouvernement Central. A cause de cela, les individus ne réfléchissent même plus à leur valeur. L’individualisme étant totalement mis de côté. ATEEZ vient donc bousculer les codes en offrant un nouveau chemin possible, là où les individus, une fois libérés de l’emprise du Gouvernement Central, pourront avoir accès au libre arbitre. Pouvant ainsi suivre leur volonté.
De leur côté, ATEEZ font face à leur destin après être ouvertement entrés en résistance et avoir libéré beaucoup de gens. Ils se retrouvent avec une certaine responsabilité vis-à-vis des résistants, notamment celle de prendre des décisions pour assurer leur protection à tous.
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Avant même de parler de la référence à Alice au Pays des Merveilles, le lapin nous fait penser au lapin lunaire qui est une forme de lapin visible par paréidolie en regardant les cratères de la Lune. Ce lapin lunaire est présent dans le folklore de l’Asie de l’Est, donc en Corée. En plus, la forme du lapin est visible depuis le poster de couleur grise, pouvant rappeler la couleur de la lune. Cette référence est intéressante dans le contexte avec la présence de la Lune, un astre principal dans l’histoire de ATEEZ. Ce lapin est surtout visible sur la pleine lune. C’est d’ailleurs un mythe qui fait écho à la fête nationale de Chuseok en Corée (symbolisant la prospérité) qui se déroule fin septembre, début octobre, lorsque la lune est à son apogée, pile la période où les affiches ont commencé à apparaître. Tout ce mythe a pour moralité la longévité de la vie, en étant entourés de ceux qui nous sont chers pendant les périodes de fête.
Le lapin peut aussi faire référence à celui de Alice au Pays des Merveilles. Sans entrer dans les détails des différentes versions données de ce personnage, il n’en reste pas moins qu’un fil rouge de l’histoire. Il va toujours de l’avant, sans donner d’explications, pour réaliser une tâche concrète, évoluant au milieu de personnages loufoques. C’est grâce à lui que Alice découvre le Pays des Merveilles.
L’un des éléments intéressants du Lapin est qu’il a une trompette qui lui permet d’annoncer les événements à venir. Effectivement, il a pour fonction d’être un valet dans le Royaume de Coeur. Ce qui explique pourquoi ce personnage court après le temps.
Sa faculté de guide à travers le Pays des Merveilles pour Alice peut nous faire penser aux Halateez. Dans le Diary Film, le Halateez dit une phrase intéressante. Plutôt que de prendre le temps d’expliquer à Hongjoong ce qu’il se passe, il rétorque qu’il n’a pas beaucoup de temps.
Plus tard encore, dans le Diary 3, lorsque les ATEEZ font de nouveau face à ce Halateez, il les presse, n’ayant encore pas le temps de s’attarder sur les détails en faisant remarquer que les Gardiens Android vont se réveiller. Finalement, c’est grâce à ce Halateez que les ATEEZ tombent dans le “Pays des Merveilles” qu’est la nouvelle Dimension Z. Tout comme Alice qui suit le Lapin pressé par le temps, les ATEEZ marchent sur les traces des Halateez jusqu’à les retrouver dans une prison ennemie, tout comme peut l’être le Royaume de Cœur.
Le lapin peut aussi nous faire penser à Matrix que nous avions déjà décrypté. Là encore, le héros doit suivre une femme qui a un tatouage de lapin pour réussir à sortir de la matrice.
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Les Halateez sont donc le fil rouge de l’histoire de ATEEZ, des guides pressés par le temps, disparaissant aussi vite qu’ils sont arrivés.
Autre personnage qui nous fait penser aux Halateez, il s’agit de la chenille dans Alice au Pays des Merveilles. Alors que dans la version Disney, ce personnage est peu commode, donnant des énigmes à Alice de façon hautaine, dans la version de Tim Burton, la chenille est un oracle respecté. Nommé Absolem, il détient l’Oraculum qui est un parchemin qui répertorie tous les événements passés, présents et futurs du Pays des Merveilles. Alors que Alice ne se souvient plus être déjà venus dans ce monde, c’est Absolem qui lui fait regagner ses souvenirs, l’accompagnant aussi dans sa réalité une fois devenu papillon. Sa transformation en papillon bleu peut nous faire penser aux papillons dans l’univers de ATEEZ. Dans l’era Fever, qu’un seul Halateez nous ait présenté. Et nous ne voyons qu’un seul papillon bleu sur la main de Yeosang dans Deja Vu. Dans Answer, par contre (rappel : l’era Fever est un prequel de l’era Treasure), nous voyons de nombreux papillons lorsque les ATEEZ font face aux Halateez au complet.
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Dans les teasers, nous pouvons aussi déceler des références à Alice. Pour le Concept 1, ATEEZ se trouve dans un désert. Ce décor peut faire écho à celui dans Alice au Pays des Merveilles de Tim Burton, au désert aride qui entoure le Royaume de Cœur. On peut donc lier cela à l’arrivée de Alice dans ce Royaume pour libérer le chapelier et prendre l’épée qui lui permet de tuer le Jabberwocky. Dans ce Royaume de Cœur, il y a les soldats de la reine rouge, nous menant au Concept 2 qui reprend les couleurs des cartes, notamment de la version Disney de Alice au Pays des Merveilles. L’histoire qui va suivre pourrait donc être l’entrée de ATEEZ dans une sphère du Gouvernement Central qui leur permettrait de découvrir des secrets sur ce gouvernement et ses mécanismes de contrôle. Tout comme ce qu'Alice découvre dans ce palais.
En tous cas, cette référence à Alice au Pays des Merveilles est d’autant plus intéressante dans sa moralité, qui est similaire à celle de ATEEZ. Dans les deux cas, elle dénonce un monde trop sérieux, dirigé par des adultes conformistes et manipulateurs. Là où il n’y a plus de place pour l’imaginaire et où il n’est pas question de liberté.
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Les décors de ces deux premiers teasers rappellent une nouvelle fois ce que l’on peut voir dans les œuvres dystopiques. Un désert aride, faisant référence aux dystopies climatiques et des murs gris et sinistres, faisant penser aux villes dénuées d’émotions. Puisque Equilibrium fait partie des références essentielles à l’univers de ATEEZ, nous allons prendre son exemple qui correspond bien au décor à l’arrière de ATEEZ dans le Concept 2. Dans ce film, les traîtres sont habillés de rouge avant d’être mis à mort. On retrouve le noir des soldats de l’ordre, le rouge des traîtres et le gris des bâtiments qui reflètent la vie dans cette dimension. De plus, avec la phrase des tout premiers teasers “What does emotion mean to you ?”, nous sommes encore une fois dans le sujet principal qui lie le film à l’univers de ATEEZ.
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Les coupes que l’on peut voir dans le Concept 2, ainsi que la présence de ATEEZ face à une table, nous a fait penser au Graal. Il s’agit d’un objet mythique de la légende Arthurienne, dans une quête menée par les chevaliers de la Table ronde sous l’incitation de Merlin l’enchanteur.
Le Graal prend des formes différentes chez les auteurs, passant d’un chaudron, à un plat, à un calice ou à une pierre magique. Dans tous les cas, ce qui est intéressant c’est que le Graal est une quête vers un trésor qui fait écho à la piraterie dans l’univers de ATEEZ. C’est cette quête qui permet aux aventuriers de mieux se connaître et de percer les secrets du monde qui les entourent.
L’immortalité est un terme que l’on retrouve associé à cet objet, pouvant également être mis en parallèle avec ATEEZ. Que ce soit à travers notre décryptage de l’alchimie chez ATEEZ avec la pierre philosophale et les références à Peter Pan, au Seigneur des Anneaux, entre autres, tout nous ramène à cette notion d’immortalité.
Le sablier Cromer est un objet puissant et mystérieux pouvant faire penser, dans sa description, au Graal, permettant à ses détenteurs de se téléporter, de changer de dimensions, voire même d’espace temps. La secte Sciensalvar dit pouvoir sauver le monde en s'emparant du Cromer. Tout comme le Gouvernement Central qui souhaite également mettre la main dessus. Et si cet objet était encore plus important qu’on le pense ? D’un autre point de vue, la quête des ATEEZ forge leur immortalité, dans le sens où leurs actions vont avoir de grandes répercussions sur le monde qu’ils essaient de libérer. Les écrits qui relatent leurs aventures, comme le Diary, peuvent contribuer à laisser une trace immortelle de leur passage.
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L’ouverture de ce teaser vidéo nous remet dans la ville de Strictland, dans la Dimension Z. Alors qu’on voyait cette métropole de jour dans le premier trailer du début de l’era pour The World Ep.1, ici, la ville est plongée dans la pénombre. Aucun luminaire n’est allumé, à part celui d’un gros bâtiment : la Prestige Academy. Cela renvoie directement au précédent comeback où l’intrigue se déroulait principalement dans ce lieu. Seulement là, nous allons connaître plusieurs coins de la ville où ATEEZ sont dispersés. Cela arrive maintenant régulièrement, ils se séparent pour agir à plusieurs endroits en même temps et surtout pour ne pas se faire tous arrêter d’un seul coup.
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Nous retrouvons la cachette souterraine de ATEEZ dans les tréfonds de la ville avec Wooyoung et Yunho qui surveillent la surface en ayant piraté les systèmes de caméra de surveillance. Le fait qu’ils se cachent sous la ville n’est pas anodin et nous en avions parlé depuis Fever Part.2. Comme dans de nombreuses dystopies, les résistants se cachent sous la ville pour préparer leur plan avant de se montrer à la surface. Le fait d’être en dessous leur permet de mieux se protéger en pouvant plus facilement limiter les entrées et sorties. On retrouve cet élément dans notre référence première, Equilibrium, mais également dans d’autres œuvres que nous avions déjà cité comme V pour Vendetta et Matrix notamment. Ce qui est sûr, c’est que Yunho et Wooyoung ont un avantage et servent de radar pour les autres membres dispersés dans la ville.
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De son côté, Jongho semble s’être infiltré dans la haute sphère du Gouvernement Central. Il s’installe au comptoir de ce qui semble être un bar. Il remarque deux policiers ou agents du gouvernement qui sont attablés. Les deux le remarquent aussi, mais aucune altercation n’a lieu et Jongho peut commander un verre, faisant mine d’être là d’une façon tout à fait normale. Finalement, sa position à lui aussi n’est pas anodine car il peut ainsi avoir un œil sur une caméra particulière…
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Cette caméra donne sur une rue particulière, peut-être devant le bar. En tous cas, on y retrouve Yeosang marchant parmi des civiles vêtus d’une cape grise. Ces derniers sont habillés de la même façon que dans le premier trailer pour The World Ep.1 et agissent également comme des robots, répondant à l’appel de Z qui émet régulièrement dans des messages dans les puces implantées dans leurs oreilles. A ce moment-là, les individus regardent vers le haut, la voix de Z étant perçue comme supérieure. Cette domination de Z se retrouvent dans les écrits des Diary de cette era, ainsi que dans les premiers trailers.
La présence de Yeosang dans cette scène suivie par celle de Mingi dans une voiture, prêt à démarrer, semble nous porter vers l’idée qu’ils étaient en train d'exfiltrer un déviant pour le mettre en sécurité. Il nous est donné dans les détails du Diary de The World Ep.1, que les Black Pirates essaient de prendre en charge les personnes sortant du système. Cependant, au vu de la réaction de Yeosang et Mingi, ils comprennent, suite à la réception du signal par les individus, que l’enfant déviant va être repéré. Ainsi, malheureusement, celui-ci se fait enlever sous les yeux des ATEEZ et amener avec force dans un endroit qui n’augure rien de bon. On comprend qu’il s’agit d’une bâtisse gouvernementale grâce aux drapeaux signés Z.
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Ce lieu nous rappelle que le garçon à la fin du Diary de The World Ep.1 avait peur d’être repéré comme déviant, car les autorités emprisonnent les personnes jugées “défectueuses” et utilisent un “dispositif pour rééduquer les inadaptés à la société”. Certainement mis au courant par les membres précédents, San et Seonghwa sont sur les lieux et témoignent de la brutalité dont les autorités font preuve. L’attitude de San nous laisse présager qu’ils vont essayer de sauver ces enfants. Seonghwa a particulièrement attiré notre attention. Il porte un long manteau de cuir noir, comme ce que pouvaient porter les hauts agents du gouvernement dans le film Equilibrium. C’est un clin d’œil important quand on sait que l’indice sur cette référence a été dévoilé par Seonghwa lui-même il y a 3 ans avec le livre de poème du film et une nouvelle fois par lui aussi dans le VCR de la tournée précédente.
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Nous changeons à nouveau d’endroit pour apercevoir les étudiants de la Prestige Academy, vêtus de blanc marcher des uns après les autres vers une salle. Ils ne perçoivent pas Hongjoong, vêtu de noir, qui marche à contre sens.
Cette scène est symbolique, marquant le fait que Hongjoong va à l’inverse de ce que la société impose aux jeunes de cette dimension.
Contrairement aux autres, une jeune étudiante est arrêtée sur le côté et le remarque. Le fait qu’une personne ne réponde pas aux ordres comme les autres et semble éveillée, est une victoire pour la révolution que mène ATEEZ. Même si elle refuse de suivre Hongjoong dans la rébellion, la satisfaction d’avoir réussi à libérer un esprit lui suffit.
Effectivement, il faut revenir aux Diary précédents pour comprendre qu’il est longuement décrit que leur lutte pour la liberté ne doit pas être en dépit du libre arbitre des individus éveillés. Ainsi, les ATEEZ leur permettent de se libérer, pouvant faire leur propre choix, même celui de vouloir rester sous l’autorité du Gouvernement Central.
On revient justement au titre même de l’album WILL qui fait écho à la volonté de chacun, désignant la façon d’exercer un libre choix. Ils ont bien réussi à créer la faille dans le système dont parlait Left Eye dans le premier Diary de l’era.
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L’esthétisme de ce trailer nous fait évidemment penser aux plus grandes œuvres dystopiques, notamment Equilibrium et The Giver plus présentes que jamais.
Dans The Giver, les individus sont formatés pour ne plus ressentir d’émotions et se comporter de façon préétablie. Les émotions sont ainsi éliminées, ce qui éradique notamment la douleur et les conflits.
Le film est en noir et blanc au début, jusqu’à ce que le héros prenne conscience des sentiments et des couleurs par la même occasion et qu’il les apprenne.
Pour Equilibrium, nous l’avions déjà mentionné dans le décryptage des teasers photos pour The World Ep.Fin : Will, mais la société est aussi dépourvue de couleurs. Les officiers d'État sont habillés en noir et la population en gris, tous comme les individus dans l’univers de ATEEZ. La couleur sombre des habits de ATEEZ leur sert de camouflage pour passer inaperçus lors de leurs déplacements, pouvant aussi se fondre parmi les autorités. Dans Equilibrium, seul les personnes qui s’adressent au président sont vêtus de blanc. Dans le cas de ATEEZ, il s’agit des enfants qui feront partis de la haute sphère d’Etat qui sont en blanc. Disons qu’ainsi, les castes sont bien distinctives suivant les vêtements portés. Un détail revient également, faisant écho à ce film, c’est le phonographe dans la pièce où est Jongho. Cet objet a déjà été vu chez ATEEZ dans la performance de Rhythm Ta et dans les VCR de la tournée Beginning of The End.
Crazy Form
Tout comme nous venons de l’écrire dans l’intro sur le titre de l’album, les ATEEZ cherchent à être libres en exprimant leurs propres valeurs.
Crazy Form (미친 폼) signifie en coréen quelque chose qui est vraiment fou / incroyable. Si c’est d’une personne dont on parle, cela veut dire que celle-ci est différente, extraordinaire dans le sens premier.
Avec cette chanson, ATEEZ marque donc sa liberté et son individualisme dans la société de la Dimension Z. Ils encouragent les citoyens (comme les auditeurs) à s’éveiller et à dépasser leurs limites pour révéler leur personnalité unique. Cet éveil est présent par les appels à l’action dans les paroles qui entraînent chacun.e à avoir un impact sur le monde et à s’affranchir des règles.
Ici, les ATEEZ sont confiants. Ils savent qu’ils ont le pouvoir de sortir les gens de leur torpeur et ont beaucoup d’ambition. Ce qui revient totalement à la volonté prônée par le titre de ce dernier album. Il est également fait mention de l’égo dans les paroles du refrain. Pour le définir rapidement, il s’agit “d’une facette de notre personnalité qui nous pousse à agir davantage avec la tête qu’avec le cœur” (ref.). Cela fait donc écho à notre intro sur le titre où la volonté pousse à prendre des décisions rationnelles sans faiblesse. Effectivement, les ATEEZ doivent se dépasser et mettre leurs sentiments de côté pour mener à bien leur combat comme partie intégrante de leur quête.
Dans le dernier Diary notamment, chaque membre a un moment d'introspection lorsqu’ils se retrouvent dans une situation difficile, se demandant comment ils se sont retrouvés à prendre autant de risque alors qu’ils n’en avaient encore jamais pris dans leur vie initiale de la Dimension A. Il s’agit donc d’un dépassement de soi pour l’action collective. Même s’ils sont dans la sur analyse et la rationalité, ce qui nous est dit dans le dernier Diary est intéressant car on pourrait se dire qu’à force d’éveiller les émotions des gens, ils pourraient mettre de côté les leur. Mais au contraire, leur introspection les rapproche par le fait qu’ils se construisent à travers cette quête risquée.
« Ironiquement, ici, dans le Monde Z profondément restreint, ils se souvinrent des rêves et des émotions que, sous la pression du quotidien, ils avaient commencé à oublier dans le Monde A. », « [...] Avec les performances, ils réalisèrent le fort impact de leurs chansons et de leur danse, qu’ils considéraient sans intérêt. Ils furent heureux de combattre aux côtés des Black Pirates en tant que ATEEZ. »
Le MV conforte toutes ces idées en mettant en scène ATEEZ dans un environnement semblable à celui de Bouncy. Effectivement, les deux chansons sont liées, tout comme l’intégralité des chansons titres de l’era The World.
Dans Guerrilla, nous étions au commencement de la révolte ouverte d’ATEEZ contre le Gouvernement Central. Dans Bouncy, nous entrons dans le vif du sujet et ici, Crazy Form marque le cumul de toutes les actions rebelles de ATEEZ. Alors qu’ils agissaient au départ sous le couvert des Black Pirates, de fil en aiguille, ils ont pris le lead du mouvement et le Gouvernement Central a pu mettre un visage sur leurs ennemis.
Dans le MV de Crazy Form, on constate que les ATEEZ frappent une nouvelle fois aux quatres coins de la ville en se séparant en 4 unités. On peut ainsi le comprendre une nécessité d’acculer la sécurité du Gouvernement Central en faisant diversion à de nombreux endroits. Comme un dernier coup d’éclat leur permettant de distraire les autorités pour ensuite prendre la fuite sans être poursuivi. Sans pour autant s’avouer vaincu, cette fuite n’est pas là pour afficher la perte d’un combat. Comme l’avait recommandé Left Eye dans le trailer de The World Ep.1, les ATEEZ ont réussi à créer assez de failles dans le système, créant une alternative au pouvoir autoritaire du Gouvernement Central. Cela amène la population à s’éveiller petit à petit sans pour autant leur imposer le choix de la révolte.
Le dernier coup d’éclat est la projection du bateau pirate en hologramme au-dessus de la ville. Rappelant ainsi le nom de leur troupe de révolutionnaires, les Black Pirates, ce bateau diffuse le message fort d’une mission réussie. La symbolique du bateau qui vole est intéressante dans le contexte où il représente la liberté et l’aventure, au-delà des tempêtes et des eaux troubles. Plus encore, dans certains textes mythologiques, le bateau symbolise un moyen d’atteindre d’autres mondes. C’est justement à ça que nous prépare la fin du MV de Crazy Form : le changement de dimension.
À la fin du clip, le Cromer cassé n’est pas sans rappeler celui illustré à la fin du MV de Deja Vu. Lors de cette période, le Diary associé à Fever Part.3 racontait le retour de ATEEZ dans la Dimension A. À ce moment-là, la casse du Cromer faisait suite à une situation critique où Yeosang n’avait pas eu d’autres solutions. Ils avaient donc tous été témoins qu’il était possible de tourner le Cromer avec une intention de retourner chez soi, avant de le casser. Dans l’era présent, les ATEEZ ont pu se servir de cette connaissance pour retourner le Cromer avec l’intention de retourner dans la Dimension A avant de le casser volontairement pour rompre le portail. Cela fermerait ainsi toute possibilité à quiconque de mal intentionné dans la Dimension Z de se servir de ce puissant artéfact. Grâce au pouvoir offert par la lune, le groupe retourne donc dans sa dimension de départ.
Pour autant, le pouvoir contenu du Cromer ne semble pas se perdre dans la casse de celui-ci. L’oiseau bleu que nous voyons à la fin du MV ainsi que dans l’Outro de l’era transporte un fragment carré qui semble contenir l’énergie brute du Cromer, prenant la couleur rouge de la lune, son astre référent.
Depuis les teasers, la lune refait son apparition au premier plan. Il s’agit de l'astre le plus important dans l’univers de ATEEZ, notamment pour son effet sur le sablier Cromer (voir l’onglet Cromer). Alors qu’ils avaient un peu mis cette notion de côté lors des précédents comeback, la lune fait son retour.
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Pour commencer, même si l’album est sorti le jour d’une phase décroissante (c’est-à-dire la phase lunaire après la pleine lune), les ATEEZ ont mis un point d’honneur à utiliser le croissant de lune, notamment avec Mito. Ce premier croissant de lune, nous le retrouvons au début du MV de Crazy Form. Il est dit que cette phase symbolise le courage et le combat contre les ténèbres pour faire revenir la lumière. C’est justement le cœur du combat que mène ATEEZ dans cette era, pouvoir lutter contre un monde trop sombre dans le but de retrouver une liberté à travers les émotions. Ici, nous sommes dans l’amusement, presque la satire de cette société de la Dimension Z où le monde est fou, mais où ce sont eux qui sont pointés du doigt pour avoir perdu l’esprit. Et leur opération porte ses fruits. Alors que le croissant de lune promet un avenir plus lumineux, ATEEZ porte avec eux la lueur de l’espoir.
La pleine lune est la phase suivante, elle n’est pas seulement pleine mais bleue. Il est dit que cette lune particulière est visible lorsqu’il y a deux pleines lunes dans le même mois. Nous verrons juste après qu’il y a bien deux pleines lunes dans Crazy Form. Pour le moment, restons sur cette lune bleue qui est puissante au niveau de ses effets. Elle est déjà très lumineuse et multiplie ses effets sur la nature. Dans les anciennes cultures à travers le monde, il est dit que la lune bleue est un signe annonciateur de grands événements ou de désastres. Alors que cette lune conclut le MV, elle accompagne de par sa couleur le bateau en hologramme du groupe.
Et puis soudain, une éclipse lunaire se déroule annonçant l’arrivée de la deuxième pleine lune. Pour l’occasion un écran noir sépare la dernière séquence, pouvant symboliser ce passage à la pénombre avant la lune rouge dans la scène finale. Comme amorcée par la lune bleue, la lune rouge revient en symbolisme sur cette notion de désastre à venir, de fin du monde. Contrastant avec le signe d’espoir et de liberté porté par l’oiseau bleu, la lune rouge n’annonce rien de bon. Du côté des Mayas (ref. importante rappel > le Cromer est présenté par un artéfact Maya dans la Dimension A), la lune rouge créée par l’éclipse était pour eux une bataille entre le jour et la nuit et était crainte par sa couleur étrange. De ce fait, cela promet une suite plutôt mouvementée pour ATEEZ, surtout par la présence de ce Cromer une nouvelle fois montré brisé sur le sol. On pourrait superposer cette bataille du jour et de la nuit sur la situation de ATEEZ contre le Gouvernement Central, le groupe étant la nuit (la couleur noir, les Halateez, la lune, etc) et le gouvernement le jour (la couleur blanche, les Gardiens Android, la Prestige Academy, etc. ((mettre en lien l’onglet sur la dimension Z pour son paragraphe sur l’esprit de conformisme). En tous cas, la lune rouge le traverse de part et d'autre, semblant lui être toujours liée malgré tout. Concernant l’éclipse, nous parlons de cette notion depuis quelques temps maintenant, vous pouvez retrouver ici (décryptage Fever Part.2).
Les sous-unités
Pour chaque chanson en sous-unité, comme le dit Hongjoong dans les coulisses de ce dernier album, il y a une deuxième lecture avec quelques éléments liés à la storyline. Dans les visuels de chaque unité, nous retrouvons des clins d'œil du tout premier Diary, amorçant ainsi définitivement leur retour dans la Dimension A, tout en ayant évolué dans leur aventure.